C'est moi qui commence, ok?
Nikki B. a apporté un jeu de planche de la maison. Elle installe le jeu et elle place toutes ses pyramides sur la planche du jeu. Le jeu lui appartient et c'est elle, toute seule, qui l'installe. Elle est fière de tout organiser. L'autre peut seulement la regarder faire. Les enfants peuvent apporter des jeux personnels de la maison, mais lorsqu'ils ont terminé, ils doivent les ranger précieusement. L'autre enfant qui joue avec Nikki B. la laisse tout organiser, mais elle ose tout de même lui demander : « C'est moi qui commence, ok, Nikki? ». Elle a très hâte de jouer et en plus, elle l'a laissée placer toutes les pièces sans pouvoir l'aider. Nikki B. répond un « non » plaintif. Il s'agit bien de son jeu, mais elle ne pourra tout de même pas décider de manière unilatérale de tout. L'enfant qui apporte un jeu au service de garde a tendance à devenir naturellement le « boss » du jeu. Lui seul en connaît les règles. En pareil cas, surtout lorsqu'il s'agit d'un jeu de société, il faut s'attendre à le partager avec des amis. La raison pour laquelle on demande aux enfants d'apporter des jeux personnels est qu'il s'agit d'une source de nouveauté. Il est important d'en faire profiter ses amis, et les éducatrices doivent le rappeler aux enfants.
Caméraman : Guillaume Tremblay
Localisation : Le petit monde de Bernadette, école Sainte-Bernadette, Saguenay
Date : 2006
Auteur :
Josée Beaumont
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Ayant droit :
CCDMD
Catégorie : Pédagogie
Numéro : 89395
5-12 ans amitié Canada développement cognitif développement intellectuel développement social dimension cognitive dimension intellectuelle dimension sociale égocentrisme jeu jeu de société matériel milieu scolaire nouveauté observation pair préparation province de Québec Québec règle Saguenay-Lac-Saint-Jean Saguenay–Lac-Saint-Jean service de garde
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