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Les mains pleines

La journée tire à sa fin et Ernesto C.-S. prend ses vêtements dans son casier pour les apporter dans le local. Il a développé une drôle de technique pour tout apporter d'un seul coup. Le sac sur le dos, un bras enfilé à une jambe de pantalon, le capuchon du manteau d'hiver sur la tête sans avoir enfilé les manches, le sac-repas à l'épaule, les bottes dans une main, le chandail enroulé à l'autre main, mais arrivera-t-il à refermer son casier, surtout sans rien faire tomber? Là est toute la question. Ernesto C.-S. se débrouille comme un vrai pro de la technique des mains pleines. Il a probablement déjà expérimenté cette méthode à quelques reprises. Pour lui, deux voyages aller-retour du casier au local, ça ne se fait pas. On appelle aussi communément cette façon de faire : « un voyage de paresseux ». Il fait bien rire les éducatrices lorsqu'il arrive dans le local avec tout son attirail. Par chance qu'il n'avait pas d'escalier à monter ou à descendre?. Même ses espadrilles sont détachées. Quel danger public! C'est vrai que c'est drôle, mais à son arrivée, l'éducatrice aurait pu lui donner des trucs pour s'organiser avec ses effets personnels d'une façon sécuritaire. Exemple : mettre mitaines, tuque, foulard dans ses manches de manteau; le sac à dos sur son dos, son sac-repas accroché dans le cou, etc. Une autre fois, il aura à transporter ses effets sur un parcours parsemé de plus d'obstacles : escalier, corridor plein d'élèves, etc. La sécurité avant tout, donc, et un bel apprentissage sur l'organisation! Ernesto C.-S. Une vraie tortue qui peut traîner sa maison sur son dos.

Caméraman: Daniel Hardy

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Localisation : Les camarades rient, école Guillaume-Couture, Montréal
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Date : 2006
Auteur : Josée Beaumont Visionner sa collection
Ayant droit : CCDMD
Catégorie : Pédagogie
Numéro : 89184

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