Commerce chinois
Cent ans après que les colons anglais ont débarqué ici les premiers Cantonais, afin de cultiver la canne à sucre sur la plantation d’Atimaono, les Chinois sont devenus si nombreux (près de 10 000) qu’il n’est plus question de demander leur rapatriement en Chine. Bien au contraire, le gouvernement français a décidé, depuis 1964, d’accorder automatiquement la nationalité française à tout Chinois qui la demanderait.
Le commerce de détail est entre les mains des Chinois, qui détiennent l’essentiel du commerce, de l’artisanat et assurent la collecte du coprah. Il n’est pas un épicier, un tailleur, un coiffeur, un cordonnier, un boulanger qui ne soit Chinois. C’est dans ce type de boutique en bois, du style Far-West, où l’on peut tout acheter, que travaillent jour et nuit les commerçants chinois. Les mélanges interethniques sont de plus en plus nombreux et jouissent d’un préjugé favorable.
Localisation : Plantation d'Atimaono, Papara, Polynésie française
Voir sur la carte
Date : 1971
Auteur :
Jean-Marc Mailhol
Visionner sa collection
Ayant droit :
Département de géographie de l'Université Laval
Catégorie : Bâtiment
Numéro : 80345
artisanat automobile boutique Chinois colonisation commerçant commerce coprah culture diversité culturelle ethnicité histoire peuplement Polynésie française population
Pour faire partie de la communauté, vous devez avoir créé votre compte et vous être connecté avant de pouvoir envoyer un commentaire.
Un commentaire n'engage que son auteur. Le CCDMD se réserve le droit de ne pas le publier.