Construction d'un faré
La case polynésienne ancienne à toit de palmes de cocotier tressées et à murs de bambou est encore courante dans les îles de l’archipel. C’est le « fare niau » facile à construire avec les matériaux que l’on peut obtenir sur place. Elle est construite sur pilotis, pour éviter l’intrusion des animaux et des crabes de terre (tupas) très abondants. Le tronc du cocotier fournit les pilotis et le bois de charpente. L’ensemble est relié par des lanières d’écorce ou des clous. La case est généralement flanquée, de part et d’autre, de deux huttes du même type : le « fare tutu », qui est la cuisine; le « fare tamaa », qui est la salle à manger.
Le toit, qui est en palmes, doit être changé tous les trois ans. La case traditionnelle aux matériaux essentiellement périssables, fait place de plus en plus, surtout à Tahiti, à la maison moderne faite de planche et de tôle pour le toit. Néanmoins, elle est toujours construite sur pilotis.
Les H.L.M. commencent à faire leur apparition.
Localisation : Polynésie française
Date : 1971
Auteur :
Jean-Marc Mailhol
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Ayant droit :
Département de géographie de l'Université Laval
Catégorie : Bâtiment
Numéro : 80343
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221-01 Techniques d'architecture Département de géographie de l'Université Laval Polynésie française
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