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La haute vallée du Tibre

La vue est prise du bord de l’autoroute du Soleil, le grand axe routier Milan-Rome qui, aujourd’hui, atteint l’extrémité sud de la Calabre. Le fond du panorama est occupé par les collines d’Ombrie : impression de fouillis de la topographie, boisements limités à quelques pentes, champs irréguliers, importance de la « coltura promiscua », semis de maisons par petits groupes dans la campagne. 

Le premier plan, la vallée du Tibre fait contraste : de part et d’autre du fleuve, bien alimenté (nous sommes au printemps), et de ses berges blanches, on trouve des champs aux formes géométriques très régulières : c’est ici que le travail de drainage et d’irrigation a toujours été nécessaire et que ces terres, les plus fertiles, sont aussi les plus menacées. 

Les campagnes de la haute vallée du Tibre, qui furent une des bases de la richesse des Étrusques et de la prospérité des villes moyennes, forment une zone qui, aujourd'hui, décline par l’insuffisance du développement industriel local, la médiocrité de l’investissement agricole et l'attirance d'une capitale qui offre plus d’emplois tertiaires qu'elle ne rayonne de dynamisme industriel.

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Localisation : Tibre, Italie
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Date : 1977
Auteur : Jean Besson Visionner sa collection
Ayant droit : Département de géographie de l'Université Laval
Catégorie : Paysage rural
Numéro : 79775

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