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Jeu symbolique à 4 ans (2)


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Jeu symbolique à 4 ans (2)

Le jeu occupe une grande place dans le développement de l’enfant. Ferland (2002, p. 33) le définit comme « une attitude subjective où le plaisir, la curiosité, le sens de l’humour et la spontanéité se côtoient, qui se traduit par une conduite choisie librement et pour laquelle aucun rendement n’est attendu ». Source d’apprentissages, le jeu permet aussi à l’enfant de s’amuser, tout simplement.

Le jeu touche à plusieurs aspects du développement de l’enfant, favorisant ainsi son développement global. Il peut stimuler les sens, développer la motricité, aider à acquérir des habiletés cognitives, affectives et sociales. Ceci explique son importance dans les programmes éducatifs (Papalia et Martorell, 2018).

Le jeu symbolique ou de simulation, quant à lui, est un jeu de « faire semblant » dans lequel l’enfant utilise sa fantaisie et son imagination (Boyd et Bee, 2017; Bouchard et Fréchette, 2008; Cloutier, Gosselin et Tap, 2005). Il semble que le jeu symbolique favorise le développement de la théorie de l’esprit, surtout si l’enfant joue avec d’autres enfants. Notons que le jeu symbolique évolue en fonction de l'âge des enfants (Boyd et Bee, 2017). Ce jeu prend son envol autour de 15 mois et c’est entre 2 et 3 ans que l’enfant donne de nouvelles fonctions aux objets.  Pour plus de détails, voir le texte Évolution du jeu chez l'enfant.

Dans cette vidéo, des enfants de 4 ans jouent avec des costumes. Le jeu est plus organisé que chez les enfants plus jeunes. Dès le départ, les enfants définissent chacun leur rôle. Lorsque Alexandra demande : « Qui veut être mon enfant? » Valérie s'empresse de montrer son intérêt et dit : « Moi, j'ai 4 ans. » Catherine dit : « J'avais 1 an. » et Alexandra dit : « Moi, j'avais 37 ans parce que j'étais la maman. »

Elles passent donc un moment à définir les rôles de chacune et se déguisent pour le jouer. Puis, elles définissent le contexte de jeu. Par exemple, Valérie dit : « Alex, tu m'amenais à la garderie! » On peut constater que le jeu est plus organisé et qu'il y a un but commun. Ce sont des comportements typiques des enfants de cet âge.

Références

Bouchard, C. et Fréchette, N.  (2008). Je socialise : le développement socioaffectif de 3 à 5 ans. Dans C. Bouchard (dir.) et N. Fréchette (collab.), Le développement global de l’enfant de 0 à 5 ans en contextes éducatifs. Québec, Québec : Les Presses de l’Université du Québec.

Boyd, D. et Bee, H. (2017). Les âges de la vie (5e éd.). Montréal, Québec : ERPI.

Cloutier, R., Gosselin, P. et Tap, P. (2005). Psychologie de l'enfant (2e éd.). Montréal, Québec : Gaëtan Morin éditeur-Chenelière éducation.

Ferland, F. (2002). Et si on jouait? Le jeu chez l’enfant de la naissance à six ans. Montréal, Québec : Éditions du CHU Sainte-Justine.

Papalia, D. E. et Martorell, G. (2018). Psychologie du développement de l’enfant (9e éd.). Montréal, Québec : Chenelière éducation.


Localisation : Montréal
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Auteur : Nathalie Fréchette, Paul Morissette
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Ayant droit : CCDMD
Catégorie : Pédagogie
Numéro : 61417

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