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Adsorption utilisant des globules rouges

Extrait de Immunohématologie, page 278

Tableau 8.5 - Exemple d’une adsorption utilisant des globules rouges de phénotype identique à ceux du patient.

La présence d’un autoanticorps dans un sérum peut masquer la présence d’un alloanticorps. Il faut donc toujours identifier l’alloanticorps dans ce cas. De plus, le risque de développer des alloanticorps est significativement plus élevé chez les patients atteints d’anémie hémolytique auto-immune. Il faut donc être vigilant. Si le patient a reçu des transfusions dans les mois précédents, l’autoadsorption n’est pas recommandée. Il faut, dans ce cas, déterminer le phénotype du patient pour les antigènes correspondant à des alloanticorps cliniquement significatifs (Rh, Kell, Kidd, Duffy, MNSs) et adsorber l’autoanticorps avec des globules rouges de phénotype identique (adsorption allogénique). Le tableau ci-contre indique la marche à suivre pour identifier un alloanticorps en présence d’un autoanticorps. Le patient ne fabrique pas d’alloanticorps contre des antigènes qu’il possède : l’alloanticorps correspond donc à un antigène qu’il ne possède pas. Dans l’exemple de ce tableau, le patient ne possède pas les antigènes C, e, Fy^a, Jk^b, N et s. Si les hématies du panel sont également négatives pour les mêmes antigènes et qu’elles sont traitées par des enzymes pour détruire les antigènes du système Duffy et MNSs, il est possible d’adsorber l’autoanticorps et de laisser l’alloanticorps libre dans le sérum. Dans l’exemple de ce tableau, l’alloanticorps présent est de spécificité anti-e.

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Date : 2008
Auteur : Roselyne L'Italien, Benoît Leblanc,  Projetbleu
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Ayant droit : CCDMD
Catégorie : Pédagogie
Numéro : 56116

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