On va manger
Diane prend Amély B. dans ses bras et l’installe dans la chaise haute pour son repas. Elle prend soin de bien l’attacher avec la sangle pour assurer sa sécurité. Elle est toute petite et elle peut glisser, mieux vaut prévenir que guérir. Ensuite, Diane place la tablette de la chaise haute en la glissant le plus près possible du ventre d’Amély B., qui est encore trop petite pour s’asseoir seule. La tablette va lui servir de support pour rester assise. Diane remonte ensuite les manches du chandail d’Amély B. Même si l'enfant ne mange pas encore seule, Diane lui remonte les manches afin de préserver la propreté de son chandail, car la petite pourrait manipuler la nourriture avec les mains. Les vêtements coûtent cher aux parents et l’éducatrice doit veiller à ne pas les souiller inutilement. Ensuite, c’est au tour de la bavette à être placée au cou d’Amély B. Celle-ci est contente, elle gigote des pieds, elle sait qu’elle va manger. Pendant que Diane prépare une débarbouillette, la petite Amély B. chantonne allègrement. Il est important de toujours laver les mains des enfants avant de manger, surtout celles des poupons. Ils passent la journée sur le plancher et ils portent tout à leur bouche, même leurs mains. Amély B. attrape la corde rouge fixée à la chaise haute. C’est une idée de Diane, elle installe un jouet au bout de la corde pour limiter le temps d’attente du bébé. Pendant que le repas d’Amély B. se réchauffe dans le four micro-ondes, Amély B. peut mordiller la corde et faire rouler le hochet. Par la suite, on voit Rose-Ally G. qui a réussi à escalader le module; c’est la première fois qu’elle réussit cet exploit. Elle était prête à le faire et elle sourit, elle est contente et fière d’elle. Diane demande à Amély B. si elle est prête à manger. En même temps, Rose-Ally G. veut glisser, mais elle ne se sent pas en confiance. Elle le dit en chignant un peu. Elle essaie debout, mais elle constate que c’est préférable pour elle de s’asseoir. Elle s’assoit, mais s’écarte de la glissoire; est-ce dû au fait qu’elle n’a pas encore intégré les notions d’espace et de distance? Cela est possible. Toujours en même temps, Diane commence à nourrir Amély B. à la cuillère. La petite mange depuis peu de temps des aliments solides. C’est sa mère qui apporte la nourriture en purée, qu’elle prépare elle-même. Dès que le lait ne suffit plus pour rassasier le bébé, le parent peut commencer l’alimentation solide. Les céréales sont incorporées à l’alimentation du bébé en premier, ensuite viennent les légumes, la viande et les fruits. Tous ces aliments s’intègrent à l’alimentation de façon progressive. Dans cette pouponnière, ce sont les parents qui apportent les purées des bébés. Lorsque ceux-ci sont plus vieux et qu’ils ont mangé de tout sans manifester d’allergie alimentaire, le service de garde peut offrir la nourriture. Les aliments offerts aux bébés et provenant du CPE sont écrasés ou tout simplement coupés en très petits morceaux, tout dépend de l’évolution de chaque poupon.
Caméraman : Sébastien Pilote
Localisation : CPE Coopérative Au Pays des Lutins, 100, rue Don Bosco, Chicoutimi
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Date : 2003
Auteur :
Josée Beaumont
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Ayant droit :
CCDMD
Catégorie : Pédagogie
Numéro : 52975
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Les enfants au service de garde : un laboratoire d'observation des 0-12 ans Les poupons au service de garde : un laboratoire d'observation des 0-2 ans
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