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3.11 Agressions physiques graves : saisie à la gorge 2

Dans le contexte des agressions physiques graves,  notre vie est en danger. Nous sommes ici dans la partie rouge du tableau de la problématique de l’emploi de la force. Il faut agir rapidement, sans demi-mesure, pour se dégager de façon sécuritaire de l’agression. Les diversions sont les éléments majeurs qui permettent de commencer l’exécution des dégagements et des contrôles articulaires. La puissance et l’efficacité des frappes deviennent essentielles.
Lorsqu’on se fait saisir à la gorge et déséquilibrer vers l’arrière, il faut reprendre notre équilibre afin d’établir notre défense. Au moment de l’impact contre le mur, rentrer la tête entre les épaules en amenant le menton sur le sternum et placer ses mains vers l’arrière. Les diversions sont primordiales et permettent d’arrêter momentanément l’agresseur. La prise de décision rapide dans l’action permet d’appliquer le contrôle articulaire.
Dans l’exécution de la clé au coude, il faut tirer fortement vers notre ventre en pivotant, créer un levier avec notre avant-bras afin de déséquilibrer l’agresseur pour l’amener au sol (voir la séquence 1.09 Clé d'épaule arrière). Lorsque l’agresseur touche au sol, il faut continuer de tirer vers nous afin de prendre une position sécuritaire préparatoire à la mise de menottes (pour les consignes verbales, voir la séquence3.1).
Étant donné la sévérité de cette agression, on dispose au maximum de 5 à 8 secondes pour réagir. Après quoi, les conséquences de l’étranglement  peuvent aller de l’évanouissement au blocage respiratoire.

Cette séquence est tirée du site web Contrôle des personnes violentes.

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Localisation : Cégep de Sherbrooke, Sherbrooke
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Date : 2011
Auteur : Roger Roy Visionner sa collection
Ayant droit : CCDMD
Catégorie : Pédagogie
Numéro : 52708

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