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Les richesses pétrolières d'Hassi-Messaoud

Les réserves actuellement prospectées s’élèvent à près d’un milliard de tonnes réparties entre deux bassins principaux, celui d’Hassi-Messaoud et celui d’In-Amenas.  

Dans le bassin d’In-Amenas, qui a été découvert le premier, les terrains pétrolifères sont à faible profondeur; on les trouve à trois niveaux, de – 400 mètres à – 1 400 mètres. Le coût des forages est donc normal, mais le manque de pression oblige à des réinjections de gaz. Le principal inconvénient de ce bassin est son éloignement (1 105 kilomètres d’Alger). Les principaux puits sont ceux de Zarzaïtine, Edjeleh, Tin Fouyé. Les réserves connues sont de 200 millions de tonnes. 

Dans le bassin d’Hassi-Messaoud, les réserves sont beaucoup plus importantes (700 millions de tonnes). Si les gisements sont un peu moins éloignés de la côte (600 kilomètres d’Alger), leur exploitation en revanche est très onéreuse en raison de la grande profondeur des poches pétrolières (3 000 mètres) et du manque de pression; il faut des appareils spéciaux pour les forages et un équipement pour augmenter la pression. Les principaux puits sont ceux d’Hassi-Messaoud, Gassi Touil, Rhourde El Baguel. 

Les réserves de gaz dépassent 2 400 milliards de mètres cubes. Ces ressources, compte tenu des besoins de l’Algérie, sont pratiquement illimitées. Avec 1 600 milliards de mètres cubes, le bassin d’Hassi R’Mel est l’un des plus grands du monde. Les réserves de gaz du bassin d’In-Amenas (gisement d’Al Ghar) sont actuellement utilisées pour la réinjection; elles s’élèvent à 500 milliards de mètres cubes.

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Localisation : Hassi-Messaoud, Algérie
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Date : 1971
Auteur : Jean Cabot Visionner sa collection
Ayant droit : Département de géographie de l'Université Laval
Catégorie : Divers
Numéro : 80389

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