Plage de sable noir
Sur la côte est de Tahiti, le sable fin, mélangé de quelques débris grossiers, est noir. Il ne provient donc pas de la destruction de quelques récifs coralliens, mais bien des falaises basaltiques. Dans ces parages, le récif-barrière a subi une érosion suffisante pour se trouver à plusieurs mètres au-dessous du niveau de la mer. Aussi la mer attaque-t-elle directement la falaise volcanique. La côte, exposée au puissant choc direct des lames, soulevées par l’alizé (maraamu), présente un aspect sauvage, avec ses cocotiers penchés battus par le vent. Avec Moorea, Tetiaroa, Maiao et Mechetia, Tahiti fait partie des « îles du Vent ». Le vent dominant est l’alizé qui, partant des zones de hautes pressions subtropicales en direction de l’équateur, est dévié vers la gauche par la rotation terrestre et prend une direction ouest. À Tahiti, il souffle du nord-est en été, de novembre à mai. Quand la zone des hautes pressions subtropicales remonte vers le nord, c’est-à-dire pendant l’hiver austral, du juin à octobre, l’alizé souffle de l’est et du sud-est avec plus de force. La côte est est celle qui reçoit le plus de précipitations. La moyenne annuelle des pluies est de 3 148 millimètres à Afaahiti (au vent) et seulement 1 914 à Papeete (sous le vent).
Localisation : Tahiti, Polynésie française
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Date : 1971
Auteur :
Jean-Marc Mailhol
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Ayant droit :
Département de géographie de l'Université Laval
Catégorie : Paysage naturel
Numéro : 80341
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