La pêche
La pêche est non seulement le sport favori du Polynésien, mais aussi un de ses principaux moyens de subsistance. L’ingénieuse pêche au harpon de jet, pratiquée encore dans certaines îles, a fait place aux pièges fixes et à la pêche au filet. Avec les pirogues, on peut disposer et traîner de longs filets. Dans le lagon pullulent des poissons de toutes sortes; on peut y pêcher par tous les temps. Depuis 1967, l’Institut de recherches médicales de la Polynésie française s’occupe tout particulièrement des causes d’intoxication par les poissons du lagon, dont la chair peut être vénéneuse. On suppose que le mécanisme d’intoxication vient de la chaîne alimentaire. Les poissons herbivores commencent à se contaminer en consommant du plancton ou des algues toxiques. Les poissons carnivores comme les loches, les mérous ou les perroquets deviennent, à leur tour, toxiques en mangeant les poissons herbivores intoxiqués. La législation interdit la vente des poissons pêchés dans les zones réputées toxiques.
On compte environ 12 000 tonnes de poissons de lagon et de haute mer vendues par an au marché de Papeete. La haute mer polynésienne, très riche de toutes les variétés de thon, surtout dans les parages des Marquises, n’a pas encore fait l’objet d’une exploitation rationnelle et intensive qui pourrait donner lieu à une exportation importante, à l’instar des Américains qui pêchent au large des Marquises pour alimenter leurs conserveries de Californie.
Localisation : Polynésie française
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Date : 1971
Auteur :
Jean-Marc Mailhol
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Ayant droit :
Département de géographie de l'Université Laval
Catégorie : Paysage rural
Numéro : 80337
145 Technologie des sciences naturelles - 147 Milieu naturel 231 Techniques de la pêche Département de géographie de l'Université Laval Polynésie française
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